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| Dernières MAJ : le 5 juin 2012 | V3.20 - 2007/2012 | |
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Les
de Méautis au temps de la conquête d’Angleterre |
La
famille de Méautis se signala au XIème siècle par
sa générosité. Au temps de la conquête d'Angleterre,
Robert I de Méautis, seigneur de Méautis
et Richard I de Méautis, son fils,
firent de grandes donations à l'Abbaye Saint-Étienne de
Caen que le duc Guillaume venait de fonder. |
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L'abbaye
Saint-Étienne de Caen au XVIIIème siècle |
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Ce
fut vers 1079 que Robert I de Méautis
donna à Saint-Étienne de Caen l'église Saint-Hilaire
de Méautis. Cette donation fut reconnue et confirmée par
Geoffroy de Montbray, évêque
de Coutances (de 1048 jusqu’en 1093). |
«
[...] Dedit Robertus de Meltis Sancto Stephano ecclesiam
Sancti Hilarii (de Meltis) .... Dedit etiam de Allodio suo in eadem
villâ LX acras terre quarum XXX sunt de una parte vie ; alia XXX
de alterâ. Dedit etiam Monachis et eorum hominibus omnem pasturam
quam in praefata villa habebant communem, etc ». |
Plusieurs
généalogistes et historiens normands du XIXème
siècle, affirmaient avec certitude que des membres de la famille
de Méautis accompagnèrent le duc Guillaume à Hastings. |
Les
de Méautis et la première croisade |
Au
XIème siècle, Jérusalem fut prise par les turcs
musulmans. Le pape Urbain II demanda d’aller
délivrer la Terre-Sainte.
Sa parole déchaîna
un grand enthousiasme et beaucoup prirent la croix. Les croisés
arrivèrent par terre et par mer et le 15 juillet 1099, ils
donnèrent l’assaut à Jérusalem.
Je
retrouve parmi la liste des seigneurs de Normandie qui accompagnèrent
Robert III Courteheuse, huitième
duc de Normandie à la première croisade, un membre de
la famille de Méautis, Guillaume II de Méautis.
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Les
de Méautis du XIIème siècle jusqu’au milieu
du XIVème siècle |
En
1159, Roger I de Méautis fut l’un
des bienfaiteurs du couvent de Saint-Michel Dubosc, fondé cette
année là, « [...] et lui donna entr’autres
choses cinq cents anguilles de sa pêcherie ». |
A
la même époque, dans une charte sans date, on voit que
Jean I de Méautis donna au monastère
de Saint-Sauveur-le-Vicomte une rente de blé à prendre
sur son moulin de Méautis. |
En
1204, suite à la victoire de Philippe-Auguste sur Jean-sans-Terre,
la Normandie fut rattachée au royaume de France. Sous ce roi,
la paroisse de Méautis était le chef-lieu d’une
baronnie assez considérable. Celle-ci était possédée
par une femme et relevait du château de Carentan. Elle devait
au roi le service de deux chevaliers et les fiefs qui en dépendaient
devaient le service de sept chevaliers. |
Les
listes de l’arrière-ban pour les années 1271 et
1272, contiennent les noms de Guillaume III de Méautis
et de Geoffroy I de Méautis parmi ceux
des chevaliers du Cotentin qui comparurent. Ils y étaient ensemble
en 1271 et devaient service au roi pour Robert Bertran. L’année
suivante, Guillaume III de Méautis déclara ne devoir que
le service de deux chevaliers à la vallée de Saint-Scholastique. |
Guillaume
III de Méautis, seigneur de Méautis
Chevalier,
bachelers, seconde moitié du XIIIème siècle.
Armes
: [...] De gueules à trois macles d’or, posés
2 et 1
Devise
:
Dessin
: C. Deméautis - 2010
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Jean
II de Méautis
Chevalier, bachelers, seconde moitié
du XIIIème siècle.
Armes
: [...] De gueules à trois macles d’or, posés
2 et 1 et brisé d’un lambel d’azur
Devise
:
Dessin
: C. Deméautis - 2010
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Dreu
I de Méautis
Chevalier, bachelers, seconde moitié
du XIIIème siècle.
Armes
: [...] De gueules à trois macles d’or, posés
2 et 1 et brisé d’un lambel d’azur et d’un
bâton de gueules
Devise
:
Dessin
: C. Deméautis - 2010
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En
1327, Jean III de Méautis possédait
un fief du nom de Bacilly, s’étendant sur Quettreville
et relevant de la baronnie de Gouville. |
Les
de Méautis du milieu du XIVème siècle jusqu’à
la fin du XVème siècle |
Jean
IV de Méautis était parmi les seigneurs
normands qui furent à la bataille de Rosebecque en 1382. Dans
un registre d’Henri V, roi d’Angleterre, on voit que ce
prince fit confisquer ses biens. |
Sceau
de Jean IV de Méautis, chevalier, seigneur
de Méautis, apposé sur une quittance de gages. A Caen,
le 21 septembre 1415, guerres de Normandie : [...] Ecu penché
à trois macles, supporté par deux lions, timbré
d'un heaume couronné et cimé d'une tête d'aigle.
Le tout formant un sceau rond de 22 millimètres de diamètre.
Dessin
: C. Deméautis - 2011 |
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Sa
fille Jeanne de Méautis, épousa
au commencement du XVème siècle Guillaume
de Bricqueville, chevalier et seigneur de Laulne. Celui-ci
était le fils de Roger de Bricqueville,
chevalier, seigneur de Bricqueville, Gerville et Laulne et de Jeanne
Campion, baronne de La Haye-du-Puits. Guillaume de Bricqueville
mourut sans postérité et fut inhumé avec sa femme
dans le chœur de l’abbaye de Lessay, du côté
de l’évangile. |
Jeanne
de Méautis possédait au droit de sa mère, Olive
du Bois, un fief considérable qui dépendait
de la baronnie de Saint-Pair et qui s’étendait sur les
paroisses de Saint-Planchers, Saint-Aubin-des-Préaux et Saint-Jean-des-Champs.
Le lieu-dit « La cour du Bois »,
chef du fief et endroit probable de l’ancien château aujourd’hui
disparu, est situé à 2,5 kilomètres au sud-ouest
de Saint-Jean-des-Champs et à 3 kilomètres à l’ouest
de Saint-Aubin-des-Préaux. La seigneurie de Saint-Jean-des-Champs
appartenait depuis toujours à la famille « du
Bois » qui passa naturellement par le mariage de
Jeanne de Méautis dans la famille « de Bricqueville
». La seigneurie passa ensuite dans la famille « Louvel
de Lézeaux » puis au cours du XVIIème
siècle dans la famille « de la Motte
», seigneurs de Saint-Planchers, et de nouveau dans la famille
« de Bricqueville » au XVIIIème
siècle. |
Un
écuyer nommé Guillaume Affagart,
se trouve mentionné sur une quittance délivrée
le 31 juillet 1392 au Mans, à l’occasion de la fameuse
chevauchée pendant laquelle Charles VI devint fou. Le sceau de
cette pièce représente un écu portant « [...]
trois étoiles à la bande, à la bordure
». |
Par
la suite, les armes de la famille « Affagart
» qui ont une grande similitude avec cet écu, sont «
[...] de gueules à 3 pointes de diamant taillés
en losange, 2 et 1 ». Une pièce de procédure
datée du 28 décembre 1458, mentionne un Pierre
Affagart, écuyer, qui était probablement
le fils du précédent. Ce Pierre Affagart fut le premier
que l’on qualifia de seigneur de Courteille
(Courtailles). Il s’agissait de Courteille de Nocé
ou Courteille du Bois, fief situé anciennement dans la paroisse
de Coulombiers, et sur le territoire de la commune de Doucelles dans
l'actuel département de la Sarthe. |
En
1432, ce fief était encore aux seigneurs de Nocé qui le
possédaient depuis au moins cent ans. En 1448, Pierre Affagart
reçut hommage pour cette terre « [...] à
cause, dit l’acte, de Jehanne de Méautis, sa femme
». Pierre Affagart eut de Jeanne de Méautis
deux fils, Jean et Robert, et une fille, Catherine. |
Catherine
épousa en 1472, Jean le Breton, un des ancêtres de la famille
« Vannoise ». Robert eut de Ragonde
le Clerc, fille d’un seigneur de Juigné, un fils, Greffin
Affagart. En 1497, Robert était déjà
qualifié dans un contrat de seigneur de Courteille et le dernier
aveu qui lui fut fait, est de 1502. En 1505, Greffin Affagart, son fils,
hérita du titre de son père et reçut l’hommage
de son fief. |
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